K-Trendsetter : comment sortir du lot en servant des plats coréens

Pourquoi la cuisine coréenne séduit-elle autant en Europe ?

Le succès de la cuisine coréenne n'est pas dû au hasard. Mais il n’a pas grand-chose à voir avec la K-pop (ni la K-beauty !).
Depuis 2010, l’Institut de Promotion de la Cuisine Coréenne (Korean Food Promotion Institute) travaille dur pour préserver, promouvoir et faire connaître la gastronomie coréenne à travers le monde. Avec le soutien du gouvernement coréen, sa mission est de transmettre les valeurs de cet art, aussi bien en Corée qu’à l’étranger.
Et il y a de quoi : la cuisine coréenne est réputée pour être saine et équilibrée. Une des particularités de cette gastronomie est le « banchan » – une multitude de petits plats d’accompagnement souvent servis gratuitement dans les restaurants en plus du plat principal. On pense par exemple aux légumes finement assaisonnés pour accompagner une viande. Et que serait un repas coréen sans kimchi ? Réponse : une occasion manquée de réveiller vos papilles !
 

Grand incontournable de la cuisine coréenne, le kimchi renvoie à une préparation au chou ou au radis fermenté. Avantage de poids : les bactéries lactiques produites lors de la fermentation sont particulièrement bénéfiques pour la digestion. Un condiment qui complète bien les autres plats coréens, généralement pauvres en graisses, riches en fibres et donc relativement sains (bien que très épicés !).Le kimchi est également essentiel pour équilibrer les plats plus copieux (comme le poulet frit à la coréenne ou les corn dogs coréens) et apporter un petit coup de fouet au palais.

La cuisine coréenne moderne, ou la fusion de deux univers culinaires

Le succès de la cuisine coréenne repose aussi sur son ouverture aux ingrédients et techniques du monde entier. Elle est l'une des rares traditions asiatiques à intégrer aisément des influences occidentales. Le recours aux produits laitiers ou à des plats de viandes typiquement européens ou américains ne lui fait pas peur. Au contraire, même.
Prenons par exemple le "rose tteokbokki", où une sauce italienne classique à base de tomate et de crème est transformée en un plat réconfortant coréen. Les célèbres galettes de riz sont assaisonnées avec de la pâte de piment coréenne gochujang et de la sauce soja (plutôt que du concentré de tomate). S'ajoutent à cela des croquettes de poisson typiquement coréennes et des minisaucisses de cocktail, tandis que le lait, la crème et le fromage rendent la sauce ultra-crémeuse.
Parlons aussi du succès mondial que rencontrent les “buldak carbonara”, des nouilles ramen coréennes préparées une sauce inspirée de la carbonara. Même la viande en conserve (vendue par exemple par la marque américaine Spam) s’intègre maintenant à des plats coréens comme le kimbap ou les ragoûts. Surprenant, mais de plus en plus courant !

Mais ce qui distingue la cuisine coréenne entre mille autres, c’est aussi et surtout son assaisonnement. En plus d’avoir recours à des sauces soja de qualité, on utilise aussi beaucoup d’huile de sésame, d’ail et d’épices fortes. Le gochugaru, une poudre de piment rouge coréen, est essentiel pour mariner le kimchi. De même, le gochujang, une pâte de piment rouge épicée et légèrement sucrée grâce à sa fermentation, est indispensable à la préparation de beaucoup de plats. Cette chaleur subtile se retrouve aussi dans la sauce épicée pour Kimchi Kikkoman. Si vous cherchez à intégrer une touche d’inspiration coréenne à vos plats, commencez donc par l’assaisonnement.

Que peut-on apprendre de la cuisine coréenne ?

Pour intégrer la tendance culinaire coréenne à nos menus, il ne s'agit pas d’imiter. Il vaut mieux s’attacher à comprendre l’essence de cette gastronomie, pour la proposer ensuite à votre clientèle, tout en conservant votre patte. Alors, comment s’y prendre ?

Les Tteokbokki

Ces galettes de riz épaisses et blanches ont une texture similaire à celle des gnocchis ou des nouilles épaisses, ce qui en fait une excellente alternative aux pâtes classiques  - ou pour préparer un gratin.

Les Japchae ou dangmyeon

Le japchae est l'équivalent coréen de la salade de pâtes européenne. Pour la préparer, on utilise des légumes variés (carottes, oignons, épinards ou champignons) qu’on fait revenir dans de l’huile. Ils sont ensuite mélangés à des nouilles translucides, préparées avec des patates douces (dangmyeon) et servies chaudes ou froides. L'assaisonnement est généralement composé de sauce soja, d’ail et d’huile de sésame, avec quelques graines de sésame parsemées avant de servir. Succès garanti pour les restaurateurs ! Associées à la sauce soja Tamari sans gluten de Kikkoman, ces nouilles de patate douce sont même garanties 100 % sans gluten.

Le poulet frit à la coréenne

Ce qui distingue le poulet frit coréen, ce n'est pas le poulet en lui-même, mais la sauce qui l’accompagne – rapide, facile à préparer et surtout délicieuse. Seulement quelques ingrédients suffisent pour préparer cette sauce addictive : un peu d’ail, du gingembre, du sucre brun, du gochujang et bien sûr une sauce soja de qualité comme la sauce soja fermentation naturelle Kikkoman. Cette base peut servir à préparer d’autres protéines, alors laissez libre cours à votre imagination !

Le bulgogi

Bien que son nom signifie “viande de feu”, le bulgogi n’est pas un plat particulièrement épicé. Cette appellation fait surtout référence à sa méthode de cuisson traditionnelle, qui implique d’utiliser un barbecue de table. D’ailleurs, la marinade bulgogi est sûrement la plus populaire en Corée. Dans la restauration, elle peut être idéale pour assaisonner le bœuf en fines tranches, et toute autre viande qui gagne à être attendrie par une marinade.
Ce qui la rend si spéciale ? Sa texture tendre et juteuse. Pour la préparer, on a recours encore à l’ail, au gingembre, à l’huile de sésame, au sucre brun et à la sauce soja. S’ajoute à ça du vinaigre de riz et un ingrédient étonnant : la poire nashi. Aussi appelée poire asiatique ou poire-pomme, son acidité permet d’attendrir aussi bien le bœuf, que le poulet, le porc ou l’agneau. Si vous avez du mal à vous en procurer, optez pour une autre variété de poire ou même un kiwi.
Pour préparer rapidement un bulgogi pour vos hôtes, n’hésitez pas à essayer la sauce Yakitori pour nappages et marinades Kikkoman. Préparé avec une base de sauce soja fermentée naturellement, il suffit ensuite de rajouter un peu d’ail, des oignons verts et de fins morceaux de poire ou de kiwi. Laissez mariner 30 minutes, puis passez au gril. 

Un nouveau regard sur les saveurs coréennes

Besoin de plus d’inspiration pour intégrer cette tendance culinaire à vos assiettes ? Découvrez toutes nos idées de recettes d’inspiration coréenne et laissez-vous tenter par une expérience gustative unique.