Aujourd’hui comme hier: Faire des conserves est la nouvelle tendance alimentaire
07. August 2023
Une science pour la cuisine
Tout le monde peut faire des conserves, le principe est très simple : les fruits et légumes coupés en morceaux sont disposés en couches dans un bocal, puis recouverts d’eau salée et fermés hermétiquement. On peut remplacer l’eau salée par un mélange de sucre, de vinaigre et de Sauce soja naturellement fermentée Kikkoman (dans la version avec 43 % de sel en moins ou sans gluten si l’on veut) pour ajouter une note gustative particulière. D’autres épices comme le piment ou la cannelle peuvent conférer un goût insolite aux aliments sans affecter pour autant le processus de stérilisation. La stérilisation commence dès que de petites bulles se forment dans le bocal. Le mieux est de stocker les bocaux à une température ambiante de 22 à 23 °C durant les premiers jours et de les mettre ensuite dans un endroit plus frais, de préférence à une température de 15 à 18 °C. De cette manière, les enzymes, appelés aussi ferments, transforment particulièrement bien les glucides en acide lactique aux propriétés conservatrices. Le milieu acide qui se crée tue les germes pathogènes et prolonge la durée de conservation des aliments stérilisés. Les vitamines comme la vitamine B et la vitamine C, de même que les bactéries probiotiques, restent préservées, ce qui permet de renforcer la flore intestinale et d’améliorer la digestion. Et ce n’est pas tout, la stérilisation confère aux aliments un goût particulièrement intense et unique. Essayez et convainquez-vous par vous-même!
Tsukemono, ou la stérilisation à la japonaise
Concombres fermentés, nattō (graines de soja fermentées) ou miso dans la soupe miso, la plupart des Japonais consomment des aliments fermentés dès le petit déjeuner. Au Japon, on appelle Tsukemono les légumes fermentés servis en garniture avec un condiment fermenté comme la sauce soja naturellement fermentée Kikkoman (dans la version avec 43 % de sel en moins ou sans gluten si l’on veut) à presque tous les repas.
Pour fabriquer chez eux leur propre Tsukemono, les Japonais utilisent un récipient appelé Tsukemono-Ki, habituellement en bois, en verre ou en céramique. Une fois tous les ingrédients dans le bocal, on met un couvercle de deux kilos appelé Tsukemono-Ishi (littéralement «pierre pour choses macérées») sur le récipient pour le fermer hermétiquement.